Depuis le 01 janvier 2024, l’Etat a mis en place deux parcours MaPrimeRenov’ :

- le parcours accompagné pour une rénovation d’ampleur

- le parcours non accompagné pour une rénovation dite par geste.

Il vient étoffer et remplacer la prime existante pour une rénovation globale. Les montants de MaPrimeRenov’ tiendront compte des CEE qui seront automatiquement valorisés par l’ANAH. L’aide vous est accordée sous conditions de ressources. Vos ressources doivent être situées dans les tranches très modestes, modestes ou intermédiaires.

Voir conditions de revenus www.france-renov.gouv.fr

Les bénéficiaires pourront réaliser leur rénovation d’ampleur en 2 étapes dans un délai maximal de 5 ans à compter de la date de la première décision d’attribution de prime par l’ANAH. Dans ce cadre les logements F ou G devront atteindre à minima la classe C, et les logements E à minima de la classe B.

Pour bénéficier de cette aide, il devient obligatoire de faire appel à un accompagnateur Rénov’, une presatation qui est aidée et dont les montants sont également définis selon le niveau de revenu du ménage.

Les montants des primes applicables pour les systèmes d’énergie renouvelable dépendent du système choisi (poêle ou cuisinière à granulés, poêle ou cuisinière à bûches, foyer fermé et insert, chaudière biomasse à alimentation automatique, chaudière biomasse à alimentation manuelle... Voir le détail sur le site www.france-renov.gouv.fr

A compter du 1 avril 2024, les montants des aides pour l’achat et la pose d’équipements fonctionnant au bois sont baissés d’environ 30%.

La part de dépense couverte par les aides après cumul des aides MaPrimeRénov’, Cerftificats d’Economie d’Energie (CEE), et l’aide 1% logement reste identique à 2023. 

Le cumul maximum de MaPrimeRenov’ avec n’importe quelle aide ne pourra pas dépasser 100% du plafond de dépense éligible. En cas de dépassement, le montant de MaPrimeRénov’ sera ajusté à la baisse pour correspondre au maximum autorisé. Le montant cumulé de primes de transition énergétique dont peut bénéficier un ménage ne peut excéder 20 000€.

Enfin à partir du 1 juillet 2024, les logements de classe F ou G n’auront désormais accès qu’au parcours accompagné de rénovation d’ampleur (voir plus haut).

Pour l’ensemble de ces échéances,  c’est la date de dépôt de la demande auprès de l’ANAH qui fait foi. Par ailleurs, ne sont valables que les DPE réalisés après le 1er janvier 2018. 

Aujourd’hui, 7 millions de foyers français se chauffent au bois, ce qui fait du bois-énergie la première énergie renouvelable consommée en France. Il faut dire que le chauffage au bois a de quoi séduire. En plus de fonctionner avec un combustible économique

et accessible localement, les appareils sont de plus en plus performants et la gamme des équipements couvre tous les besoins : chauffage d’appoint, chauffage central, fourniture d’eau chaude sanitaire…

Un équipement de chauffage au bois est donc un plus pour votre logement, en neuf comme en rénovation.

Si vous disposez d’un vieil appareil, il est important de le remplacer pour améliorer votre confort, consommer moins de combustible et diminuer les émissions de polluants.

Le bois est la première source d’énergie renouvelable utilisée en France. Il y est présent en abondance sans besoin de l’importer,

contrairement aux énergies fossiles qui sont en plus fortement émettrices de CO2. Ainsi, le bois énergie permet de renforcer l’indépendance énergétique de la France et de contribuer à limiter le changement climatique, tout en générant des emplois locaux

et non délocalisables.

Le prix du bois est plutôt stable, contrairement à ceux du gaz et de l’électricité qui sont plus dépendants du marché mondial et qui

ne cessent d’augmenter. Adopter le chauffage au bois est donc particulièrement rentable sur le long terme. Sur la base des prix de l’énergie en 2020, un ménage dépense :

- 89 à 110 €/MWh* pour s’équiper, utiliser et entretenir un poêle, un insert ou une

chaudière à bûches (125 à 144 €/MWh pour un

système à granulés),

- 104 €/MWh pour une chaudière gaz,

- 206 €/MWh pour des radiateurs électriques.

Le rendement énergétique des systèmes de chauffage au bois a considérablement progressé : celui d’un poêle ou insert récent labellisé Flamme Verte est beaucoup plus élevé que celui d’une cheminée ouverte ou d’un appareil ancien (datant d’avant 2002). Plus performants, les appareils récents émettent aussi beaucoup moins de polluants. 

Couper, stocker, rentrer les bûches, recharger

le foyer… toutes ces contraintes sont aujourd’hui évitables grâce aux dernières générations d’appareil, à granulés notamment. Ces systèmes sont souvent automatiques et demandent peu de manutention.

Pour tout renseignement sur la pose d’un dispositif de chauffage au bois, contactez :